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Demographic atlas of Luxembourg

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  • Au Grand-Duché de Luxembourg, 53.4% de la population est née sur le territoire luxembourgeois alors que 46.6% sont nées en dehors des frontières du pays. Comparé à la part d'étrangers dans la population totale (47.9%), la part de personnes nées à l'étranger est très sensiblement plus basse. Ceci s'explique par la part importante d'étrangers de l'UE-28, en partie nés au Luxembourg, qui jouissent des droits spécifiques des citoyens communautaires et qui n'ont pas nécessairement besoin de la nationalité luxembourgeoise. La part élevée de résidents nés à l'étranger s'explique par la forte immigration à destination du Grand-Duché de Luxembourg. Il est intéressant de constater que généralement il y a une corrélation entre le pays de naissance et l'âge. En moyenne, on note que pour les étrangers âgés de 20 ans et plus, le pays de naissance est, en règle générale, leur pays d'origine, mais moins souvent le Luxembourg ou un autre pays. En revanche, en-dessous de l'âge de 20 ans, le pays de naissance des étrangers est de plus en plus souvent le Luxembourg. Cette observation ne peut pas être généralisée à toutes les communautés étrangères, mais il s'agit d'une simple tendance. De plus, cette tendance n'est pas nécessairement linéaire. Il peut y avoir des «sauts», pour des raisons diverses.

  • Les parts les plus élevées de résidents considérant le portugais comme la langue la mieux maitrisée se retrouvent notamment dans le nord-est et le sud-ouest du Luxembourg. Des proportions considérables peuvent également être observées dans les alentours de Mersch au centre-nord, à Luxembourg-Ville, à Wiltz, le long de la Moselle et dans la pointe nord du pays. Pour 43.4% des résidents de la commune de Larochette, dont la population est composée de 44.1% de Portugais, le portugais est leur langue principale. Ensuite viennent les communes de Differdange (33.1%), Esch-sur-Alzette (31.9%) et Bettendorf (30.2%). Au contrario, les valeurs sont beaucoup plus faibles dans les autres communes du pays. C'est à Saeul (2.7%), Ell (2.7%) et à Boulaide (3.6%) que le portugais est, en parts relatives, très peu considéré comme la langue dans laquelle les résidents s'expriment le mieux. <p>Définitions:</p> <p>« Quelle est la langue dans laquelle vous pensez et que vous savez le mieux? » Telle est la question du recensement qui permet d'appréhender la langue principale parlée par les résidents. Une seule réponse était permise parmi sept possibilités : le luxembourgeois, le français, l'allemand, le portugais, l'italien, l'anglais et autre langue.</p>

  • Au niveau national, la proportion des moins de 18 ans est de 19.4%. Ainsi, les enfants de moins de 3 ans représentent 3.2% de la population totale, les enfants de 3 à 5 ans représentent 3.3%, les enfants de 6 à 10 ans représentent 5,4% et finalement les enfants de 11 à 17 ans représentent 7.5% de la population totale. En général, la proportion des enfants de moins de 3 ans est légèrement plus grande dans la moitié nord du pays qu'au sud. C'est dans les communes de Fischbach (4.9%), Vichten (3.6 %) et Helperknapp (3.9 %) que la proportion de personnes très jeunes est la pus élevée au Grand-Duché de Luxembourg. Une petite concentration de très jeunes enfants est visible au centre-nord (alentours de Mersch) et au nord du pays. A l'opposée, les faibles parts de cette catégorie s'observent un peu partout au Luxembourg, avec une concentration de valeurs basses à l'est et l'ouest de l'agglomération de la Ville de Luxembourg, dans le canton de Redange, à Echternach et au nord-ouest du Luxembourg. Les proportions les plus faibles se situent à Erpeldange-sur-Sûre (1.9%), à Remich (2.4%) et Käerjeng (2.4%).

  • Pour 8.4 % des résidents luxembourgeois, une autre langue est considérée comme langue la mieux parlée. La part de locuteurs d'une autre langue dans la population varie entre 2.0% à Vichten et 17.6% à Berdorf. Le haut pourcentage à Berdorf peut s'expliquer par le centre de réfugiés Héliar à Weilerbach, qui abritait environ 200 réfugiés en 2011 (environ 10 % de la population de Berdorf). D'autres parts élevées peuvent être notées dans l'agglomération de la Ville de Luxembourg, dans quelques communes du sud-ouest du pays (Differdange, Esch-sur-Alzette, Schifflange et Rumelange), dans les environs d'Ettelbruck jusqu'à Wiltz, à Beaufort et Troisvierges. Dans les autres communes, les proportions sont plus faibles et ne dépassent pas les 6.8%. <p>Définitions:</p> <p>« Quelle est la langue dans laquelle vous pensez et que vous savez le mieux? » Telle est la question du recensement qui permet d'appréhender la langue principale parlée par les résidents. Une seule réponse était permise parmi sept possibilités : le luxembourgeois, le français, l'allemand, le portugais, l'italien, l'anglais et autre langue.</p>

  • Le solde naturel, c'est-à-dire la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès, est relativement faible au Luxembourg. Entre 2013 et 2017, le solde naturel moyen était de 2 130 personnes. La majorité des communes présentent un solde moyen positif (cercles bleus sur la carte) entre 2013 et 2017. Luxembourg, Differdange et Esch-sur-Alzette connaissent les soldes naturels moyens les plus élevés, avec un excédent naturel moyen respectivement de 603, 133 et 126 personnes. Néanmoins, 11 communes, dont Echternach (-21), Remich (-16) et Niederanven (-12) se caractérisent par un solde naturel moyen négatif (cercles verts sur la carte). En ce qui concerne le taux de solde naturel moyen entre 2013 et 2017, il varie fortement d'une commune à l'autre en fluctuant entre -5.3% à Vianden et 10.8% à Helperknapp. La moyenne nationale est de 3.7%. Les 11 communes qui présentent un solde naturel moyen négatif présentent évidemment aussi un taux de solde naturel moyen inférieur à 0%. La Carte 21 montre que les hauts taux de solde naturel moyen s'observent surtout dans les communes au sud/sud-est de la Ville de Luxembourg et dans la plupart des communes au centre-nord et nord-est du pays. <p>Définitions:</p> <p>Le solde naturel moyen est la différence entre le nombre de naissances de la période 2013-2017 et le nombre de décès de la période 2013-2017.</p> <p>Le taux de solde naturel/taux de variation naturelle est le ratio entre le solde naturel moyen de la période 2013-2017 rapporté à la population moyenne de la période 2013-2017. Le taux de solde naturel est exprimé pour mille habitants.</p>

  • La carte montre la proportion des moins de 20 ans par commune. En termes relatifs, les jeunes de moins de 20 ans résident surtout dans les communes rurales de la moitié nord du pays et dans certaines communes plus urbanisées du sud (Rumelange, Weiler-la-Tour, etc.). La tranche d'âge de moins de 20 ans est peu présente dans les trois principaux pôles urbains du pays: Luxembourg, ancien bassin minier et Nordstad. Ainsi, la part de jeunes est maximale à Putscheid (28.2 %), Lenningen (27.4%) et Fischbach (27.3 %). En revanche, cette part est minimale dans les communes de Luxembourg (17.6 %), Mondorf-les-Bains (18.3%) et Erpeldange-sur-Sûre (18.3%). Effectivement, c'est dans la capitale luxembourgeoise, principal pôle d'emplois du pays, où la part de résidents de moins de 20 ans est minimale.

  • Pour seulement 2.9% de la population luxembourgeoise, l'italien constitue la première langue parlée. Cette proportion varie selon les communes, entre 0% à Bourscheid et Wahl et 5.8% à Bertrange. Après Bertrange, se sont Strassen (5.7%), Luxembourg (5.3%) et Hesperange (4.8%) qui présentent, en parts, le plus de locuteurs italophones. Ainsi, les parts les plus importantes se situent surtout dans les environs directs de la Ville de Luxembourg et dans l'ancien bassin minier. De plus, Larochette et plusieurs communes au niveau de la Nordstad présentent des parts plus élevées que les communes environnantes. A l'inverse, presque l'entièreté de la moitié nord du pays et les communes longeant la Moselle présentent des parts très faibles. Après Bourscheid et Wahl, les minima se situent à Goesdorf (0.2%), Nommern (0.2%) et Clervaux (0.3%). <p>Définitions:</p> <p>« Quelle est la langue dans laquelle vous pensez et que vous savez le mieux? » Telle est la question du recensement qui permet d'appréhender la langue principale parlée par les résidents. Une seule réponse était permise parmi sept possibilités : le luxembourgeois, le français, l'allemand, le portugais, l'italien, l'anglais et autre langue.</p>

  • Au Luxembourg, 45.4 % des personnes sont célibataires. La carte permet de voir que de manière très générale, la moitié nord du pays connaît des parts de célibataires plus élevées qu'au sud. On constate que la population de la Ville de Luxembourg présente de loin la part la plus importante de personnes célibataires. Effectivement, plus que la moitié de sa population, à savoir 51.8 %, est célibataire. La deuxième et troisième commune les plus peuplées, à savoir Esch-sur-Alzette et Differdange présentent également des parts de célibataires supérieures à la moyenne nationale avec respectivement 46.1 et 46.7 %.

  • Les 9 049 personnes ayant une nationalité d'un pays africain sont réparties de manière inégale à travers le territoire luxembourgeois. En nombre absolu, ce sont les trois communes les plus peuplées du pays qui concentrent le plus d'Africains, à savoir Luxembourg avec 2 244 personnes, Esch-sur-Alzette (1 045) et Differdange (566). Par contre en termes relatifs, les proportions d'Africains les plus élevées peuvent être observées dans quelques communes de la Nordstad, à Bourscheid et Wiltz et dans certaines communes du sud et sud-est du pays. C'est la commune de Wiltz qui présente le pourcentage le plus important, avec 3.4 %. La commune de Luxembourg quant à elle est à 1.9 %.

  • Les résidents français ne se répartissent pas non plus de manière égale à travers le pays. En effet, ils se concentrent principalement aux alentours de l'agglomération de la Ville de Luxembourg. Ainsi, le pourcentage de Français est le plus élevé à Luxembourg-Ville avec 17.3% de la population totale (représentant 43.8% de l'ensemble des Français habitant au Grand-Duché), à Strassen (14.3%) et à Hesperange (14.2%). De manière générale, plus en s'éloigne de la capitale, plus la part des Français est faible. Ainsi, la communauté française est très peu représentée dans la moitié nord du pays. Les taux sont particulièrement réduits dans les communes voisines des frontières belge et allemande. Les parts les plus faibles s'observent dans la commune de Bettendorf (0.6%) et dans celles de Wahl et Parc Hosingen (1.1 %). En termes absolus, c'est à Luxembourg-Ville que les Français sont les plus nombreux (20 079). Suivent les communes d'Hesperange (2 166) et d'Esch-Alzette (1 818).